4 conseils pour voyager coûte que coûte

4 conseils pour voyager coûte que coûte

Vous avez réservé vos congés pour partir en vacances ? Vous avez fait le planning, noté les lieux importants à visiter, établi votre budget, réglé la question du logement, etc. Cependant, il est également important de considérer la paperasse, ainsi que vos engagements habituels et vos occupations du quotidien. Quelles dispositions faut-il prendre avant le départ ? Je vous donne quelques astuces pour que vous puissiez voyager coûte que coûte.

Préparez au plus tôt votre passeport

Si vous désirez voyager, il vous faut un passeport à jour, un visa adapté à la nature de votre voyage, etc. L’établissement/le renouvellement du passeport et l’obtention du visa prennent un temps relativement conséquent. Il est donc conseillé de s’y prendre tôt.

Établissement ou renouvellement de passeport : comment gagner du temps ?

Pour l’établissement ou le renouvellement de votre passeport, il peut être utile de bénéficier d’une procédure rapide. En ce sens, vous pouvez vous rendre sur Passeports.fr par exemple, afin de réaliser rapidement votre prédemande avant de boucler les autres préparatifs. Vous recevez la prédemande en 48 heures au maximum. Le site vous met ensuite en contact avec les mairies agréées au niveau desquelles le temps d’attente est faible.

passeport voyage

La procédure du passeport d’urgence

Il existe des cas où vous devez voyager dans les plus brefs délais. Vous n’avez donc pas suffisamment de temps pour suivre la procédure normale d’obtention du passeport. Ces cas « d’urgence » peuvent être de plusieurs ordres :

  • professionnel,
  • sanitaire,
  • humanitaire,
  • médical.

Vous pouvez alors demander l’établissement d’un passeport en urgence. Le passeport en urgence est un passeport numérique qui a une validité d’un an, à la différence du passeport classique qui est biométrique et est valable pour 10 ans (dans le cas d’un majeur) ou 5 ans (dans le cas d’un mineur).

Le délai d’établissement du passeport d’urgence est très court (une journée dans la plupart des cas). Toutefois, les pièces à fournir (photo d’identité, justificatif de domicile, etc.) sont les mêmes que dans le cas d’un passeport classique. De plus, l’appréciation du caractère urgent de votre voyage est laissée à la discrétion des services administratifs en charge de votre dossier. Pour prévenir un refus, rassemblez de solides justificatifs et ayez un argumentaire bien fondé.

Pensez au visa

Si vous êtes en France et que vous devez vous rendre dans un pays situé hors de l’espace Schengen (les États-Unis par exemple), vous aurez (peut-être) besoin d’un visa en plus de votre passeport. Pour savoir si vous avez effectivement besoin d’un visa, vous devrez vous renseigner au maximum sur les conditions d’entrée imposées par le pays de destination. Déterminez ensuite quel type de visa correspond à votre situation (court séjour, moyen séjour et long séjour).

La procédure de demande varie d’un visa à un autre, que ce soit au niveau des conditions à remplir, des pièces à fournir, du coût, des mentions spéciales, etc. Alors que pour un visa étudiant par exemple (long séjour), le demandeur peut être appelé à donner les preuves qu’il dispose des moyens pour vivre dans le pays de destination, une telle exigence est inexistante pour un visa d’affaires (court séjour). Il est donc important de faire une recherche d’informations poussée.

Déléguez les obligations personnelles

Certaines obligations personnelles peuvent vous empêcher d’effectuer un voyage, que celui-ci soit professionnel ou personnel. Si vous vous occupez par exemple d’un proche en situation de dépendance, il vous sera difficile de vous éloigner. Pour que votre voyage ait quand même lieu, vous devrez confier votre parent à une autre personne.

En première option, vous penserez probablement à vous tourner vers un autre membre de votre famille ou un(e) ami(e). Or, celui-ci ou celle-ci peut ne pas être disponible, vous devez donc songer à une solution institutionnelle. Selon le profil de la personne en situation de dépendance, elle peut être bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou encore de l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI). Octroyée par le gouvernement, l’une ou l’autre de ces allocations vous permettra de couvrir les charges liées à la sollicitation d’un professionnel de l’aide à domicile.

Si vous amenez votre enfant à l’école chaque jour, il s’agit là d’une obligation qui peut vous limiter dans votre liberté de voyager. L’une des alternatives consistera à confier l’enfant à un(e) proche et à faire appel à un accompagnant d’élève qui conduira l’enfant à l’école tous les jours. Au cas où une nounou aurait déjà pour habitude de s’occuper de votre petit(e), vous pouvez également la solliciter.

Anticipez sur les contraintes professionnelles

Les contraintes sur le plan professionnel s’inscrivent en bonne place parmi les motifs pouvant bloquer un voyage personnel. Pour les pallier, votre capacité d’anticipation sera déterminante. Assurez-vous d’exécuter à l’avance les tâches prévues pour les jours ou les semaines au cours desquels vous serez en voyage. Selon les dispositions de votre contrat de travail, sollicitez au plus tôt une permission auprès de vos dirigeants. Vous disposez ainsi d’une certaine marge pour essayer de convaincre votre hiérarchie, au cas votre première tentative se solderait par un rejet.

Pour les métiers offrant la possibilité de travailler à distance, l’organisation de votre voyage sera évidemment bien plus facile. Pour peu que vous prépariez à temps les dossiers sur lesquels vous aurez à intervenir, vous voyagerez en toute sérénité.

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